Nzambi Mfumu, Longi Muntu

La tradition étant la colonne vertébrale du peuple, conscient de ce fait, nous, MALONGI KONGO, proposons d’examiner ici à partir de quelques ensembles théoriques et culturelles qui se sont transmises les traditions Hébraïques retraçant de l’époque de nos pères Aba-Ala (Abraham),Yiseka (Isaac), et Yakaba (Jacob) jusqu’à nos jours. L’ensemble de nos coutumes Africaines Bantu sont à l’origine de la loi (toli) de Nzambi mpungu remise par le législateur Massa (Moïse) d’où nous avons conservé comme héritage. Ces traditions qui font l’ensemble de la Torah en Kikongo (hébreu) Toli, qui est un ensemble des instructions, des conseils qui nous servent d’une bonne marche et aussi pour notre bénédiction voire Genèse 28 : 1-14. 

La tradition qui est une doctrine ou une pratique transmise de génération en génération originellement par la parole, se définit sous forme de la triade pensée, parole, action car elle constitue un ensemble de notions relatives au passé transmises de siècle en siècle. C’est dans cette perspective que nous allons examiner quelques coutumes ou traditions Bantu qui sont en parfaite harmonie avec la Loi de Massa. 

En effet, malgré l’amnésie spirituelle et le lavage du cerveau que subit le peuple Kongo-Hébreux, ils ont néanmoins gardé des traces indélébiles, la preuve qu’ils sont bel et bien le peuple élu du Créateur. Dans son ignorance, ce peuple met en pratique certaines ordonnances et préceptes. 

Sur les lignes suivantes, nous allons vous épinglez quelques traditions que nos pères Abraham, Isaac et Jacob ont pratiquées jusqu’à nos jours. Et ces pratiques démontrent que nous sommes le peuple authentique de la bible. 

1. LA DOT ( LONGO )

La dot est un ensemble des biens que le prétendant (l’homme) donne à la famille de sa future épouse en vue du mariage. Elle est une compensation en espèce, biens matériels ou un service rendu (Genèse 29:16–28) laissé par le futur époux à la famille de la future épouse. 

En Afrique chez les Bantu, on appelle couramment la dot, la valeur de la fiancée. Cette dernière est offerte par l’homme à la famille de la femme ; c’est donc la transaction inverse de la dot proprement dite. Car les biens entrent dans le patrimoine de la génération supérieure au lieu de celui du couple. 

La dot en Afrique Bantu est pratiquée depuis très longtemps tirant son origine depuis l’époque de nos pères Abraham, Isaac et Jacob jusqu’à nos jours. Voir Genèse 34 :12 ; 1 Rois 9 :16 ; Genèse 29 : 16 – 28 ; 1 Samuel 18 :25. 

Voici quelques proverbes Kongo concernant le mariage : 

Go vwidi nkombokoko, sosa nkento ’’ (si tu as un bouc, cherches une chèvre)

“ katulenda nwika mbwa ko ovo kena ye vwina ko’’ (on ne peut se marier sans consentement mutuel de deux jeunes candidats). 

2. LA CIRCONCISION

La circoncision chez le peuple Hébreux Israelite est un signe d’Alliance entre Nzambi (Dieu) et le peuple Hébreux. Tout mâle doit être circoncit à la deuxième semaine donc le huitième (8e) jour. Cette loi de la circoncision est pratiquée en Afrique Bantu jusqu’à nos jours et c’est une coutume très respectée car elle demeure une Alliance perpétuelle. Genèse 17 :10-15 ; Genèse 17 :15-27 ; Luc 1 : 59 ; Josué 5 : 2 

Aujourd’hui nous constatons plusieurs nations qui font la circoncision mais, elle est tout à fait différente de la manière juive. Cfr Actes 15 :1 

La circoncision initiée par Abraham, patriarche du peuple Israelite représente la marque d’Alliance du clan Abrahamique avec Nzambi (Dieu), et tout celui qui brisera cette loi sera exterminé du milieu du peuple car il aurait violé son Alliance voire le livre de Genèse 17 : 14

3. LOI SUR LA FEMME QUI ACCOUCHE

 Chez les Bantu, lorsqu’une femme vient d’accoucher, elle doit se retirer de la maison familial (foyer) pendant un certain nombre de jours. Elle n’a pas le droit de préparer pour son mari puisqu’ elle doit d’abord se purifier de son sang, raison pour laquelle elle est obligée de se retirer de sa maison pendant une certaine période. 

Cette coutume de nos jours, est plus observée dans nos villages, car ceux qui se trouvent dans les villes ont perdus cette coutume surtout avec l’arrivée de la colonisation. Il y a quelques coutumes pour ceux qui vivent dans des villes qui sont délaissées et vues comme pas important mais plutôt c’est une tradition que nos pères depuis l’époque antique ont utilisée. Et nous pouvons l’observer dans le livre de Lévitique 12 :1-8. 

4. LOI SUR L’IMPURETE DE LA FEMME 

  Dans la tradition Hébraïque, le sang des règles, et de l’accouchement sont considérés avec méfiance. Une femme pendant sa période de menstruation subit une série d’interdits et rites pour parvenir à sa purification puisqu’ elle est considérée comme impure durant toute cette période. 

Pendant cette période de menstruation et jusqu’à sept (7) jours après la fin des règles, la femme Israélite s’abstient de tout contact avec son époux afin d’éviter toute contamination. Elle est donc retirée de son foyer durant cette période, et au village en Afrique Bantu on vous construit une case à coté afin d’éviter toute rencontre avec le mari et tout le reste de la famille.  

Et cette coutume remonte à l’âge de la pierre taillée, l’âge de nos ancêtres, les patriarches Abraham, Isaac et Jacob d’où la tradition s’est transmise de génération en génération.  Lévitique 15 : 19 – 24 ; Genèse 31 : 22 – 25. 

5. LOI SUR LA JACHERE

 La loi sur la jachère est une année Sabbatique définit par la Torah (Toli) pour l’agriculture c’est à dire tous les sept ans, les agriculteurs Israélites doivent observés une année de jachère. En quelque sorte, les terres doivent se reposer et les Israélites doivent l’observer à la septième année c’est ainsi que Nzambi (Dieu) l’indiqua à Massa (Moise). Lévitique 25 : 3 – 7 

Voilà encore l’une des preuves qui montre que nous sommes le peuple authentique de la bible. Après nos recherches, nous Malongi Kongo avons enquêter sur la tribu Luba de la République Démocratique du Kongo à la question de savoir si la notion de la jachère est appliquée et si elle est respectée. Positives, sont des réponses, oui cette loi sur la jachère est belle et bien respectée surtout pendant la période de la saison sèche. 

6. LOI SUR LE MARIAGE MIXTE

 Selon les annales de Massa (Moise) la loi sur le mariage mixte est strictement interdite par Nzambi en vue de conserver le sang et garder la lignée de nos ancêtres. Un homme et une femme Israélite qui se marient, doivent être de la même tribu pour transmettre à leur descendance les valeurs traditionnelles afin d’éviter de s’égarer en copiant les pratiques des Nations (Ngoyi). Une relation intime entre un Israélite et un Ngoyi (étranger) est une relation abominable aux yeux de l’Eternel voire un crime. 

 Aujourd’hui nous retrouvons cette même pratique en Afrique Bantu d’où nous l’avons conservé et nous la transmettons de génération en génération. Malgré le non-respect de la loi, quelques tribus ont pu garder cette coutume, nous pouvons citer la tribu Luba et la tribu Mbala du grand Kongo (République Démocratique du Kongo) et aussi quelques tribus au-delà des Fleuves de Kusch.  

Esdras 9 : 12 ; 10 : 2 – 3 ; 10 :10-12 ; Néhémie 13 :27 ; Deutéronome 7 : 3 ; Nombres 36 : 6-8 Tobie 4 : 12-13 ; Malachie 2 : 11-12. 

7. LOI SUR LE LEVIRAT

 Le Lévirat est un type particulier de mariage où un frère du défunt épouse la veuve afin de poursuivre la lignée de sa famille. Le terme est un dérivé du mot Latin “ Levir ” qui signifie, frère du mari. 

En effet selon les écritures, le Lévirat est défini au livre de Deutéronome 25 : 5-10. Chez les Hébreux Israelites, si deux frères demeurent ensemble et que l’un d’eux meurt sans laisser d’enfants, le frère survivant devait épouser la veuve du défunt. En cas du refus de la part du frère, la femme pouvait néanmoins échapper à l’interdiction d’exogamie par une cérémonie durant laquelle elle devait cracher au visage de son beau-frère, et lui ôter une des chaussures et les personnes présentes lors de la cérémonie en Israël, nommaient la maison, <la maison du déchaussé>.  

Le Lévirat et la renonciation au Lévirat, jouent un rôle important dans les histoires d’Er, d’Onan et de Tamar voire Genèse 38 : 1-26, d’une part signifiant la loi du plus proche parent, l’histoire de Ruth et Boaz Ruth 4 : 1 – 13. D’autre part, donc dans la lignée messianique de David, voir Ruth 4 : 14-22 et du messie Matthieu 1 : 1- 16. 

En Afrique Bantu nous retrouvons la tradition du Lévirat dans certaines ethnies en République du Kongo, notamment chez les Bembés, Mbochis, et les Tékés.  

On peut aussi constater que cette pratique est encore en éveil en République Démocratique du Kongo précisément chez les Mbala, au Kenya et aussi dans d’autres pays au-delà des fleuves de Kush.

8. OFFRANDE DE LA JALOUSIE

 Ici, il s’agit d’une femme qui est soupçonnée d’infidélité et que le mari n’a pas de preuves. Cette loi, ou cette coutume est accompagnée d’un rituel en présence du sacrificateur qui détient les eaux amères dans ses mains qui le fera boire à la femme. Et si cette dernière est coupable, ces eaux amères causeront la mort, au cas contraire si la femme ne s’est point souillée avec un autre homme, elle sera reconnue innocente. 

D’après nos enquêtes, nous avons questionné l’une des tribus au grand Kongo qui est la tribu Luba, cette offrande de la jalousie existe, appeler communément TSHIBAWU. Avant la remise de la dot, la future épouse est sensé mangé un repas préparé par sa belle-famille en jurant Fidélité, et si un jour la femme aurait commis l’adultère, par conséquent le Tshibawu la condamnera à mort. Dans d’autres cas, sans même manger le repas, une fois que la femme ayant reçu un objet venant de son ex-copain qui peut être de l’argent ou un quelconque objet, cela apportera malheur dans le foyer voire la mort. 

Plusieurs personnes parlent de la sorcellerie car le Tshibawu est une mauvaise chose puisqu’elle attire la mort, nous en revanche avons trouvé son origine dans les écritures dans le livre de Nombres 5 : 17-22 ; nombres 5 : 11-16. 

Cette coutume de Tshibawu s’ensuit de plusieurs rituels qui sont contre les écritures, cependant nous retenons au moins que son point de départ remonte à l’antiquité au temps de l’époque mosaïque.

9. GUÉRISON TRADITIONNELLE 

Connue des ancêtres et pratiquée depuis des lustres, transmis des générations en générations, les tisanes ont été diabolisées depuis que les hommes ont mal interprété la bible, ils n’admettent pas que la connaissance des plantes vient du Créateur. 

Et pourtant Noé, dans son livre montre très bien que c’est les anges qui l’ont révélé aux hommes. Et plutard on retrouve quelque pratique allant des tisanes, jusqu’à I’utilisation des feuilles sèches et des écorces, dans le nouveau et l’ancien testament. 

Le plus pertinent c’est celui de la guérison de Ézéchias. (2 Rois 20: 7, Esaïe 38: 21…

10. PÈLERINAGE AUX MONTAGNES

En effet, le pèlerinage a commencé depuis que nos ancêtres ont commencé à adorer. Dans la bible on y trouve beaucoup des versets qui en parlent. De Abraham jusqu’à nos jours, nos ancêtres ont toujours cherché des lieux paisibles, dépourvu de distraction, de bruit, pour communiquer ou prier Dieu. Ce n’est pas que la montagne est sacrée, mais c’est l’endroit que Dieu a donné à son peuple pour la rencontre. (Exode 3 :12

Ici en Afrique, cette pratique existe depuis des lustres, et I’on trouve cette pratique seulement dans des petites communautés couramment connues sous le nom de cellules de prière. Oublié par les dirigeants des grandes assemblées, les minorités l’appliquent trimestriellement ou soit par révélation. 

Contrairement aux autres, les Bantu Hébreux, ceux qui ont gardé le sacré en eux, se rendent plus souvent aux montagnes et cette pratique est belle et bien présente dans la bible dans I’ancien testament et le nouveau testament. (Genèse 12: 8 Exode 3:12,19:7-17… Matthieu 17:1,8:1 Marc 9:2…

11. LA DIME

Sur la dime, les croyants à Nzambi mpungu, paye leur dime conformément aux lois données à Moïse, sur ça on ne fera pas des commentaires. 

On peut trouver ça dans Exode 35: 4-5, Nombres 18:28, Lévitique 27 : 30- 32, Deutéronome 18: 24-28

Merci d’avoir lu cet article

Direction de Malongi Kongo

 

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